La ville devient paisible, et le brouillard s'épaissit, c'est l'ambiance que j'aime précisément, et que j'apprécie, seulement il n'y a pas de vrai signe d'apaisement dans nos esprits, on est speed, on est ce type agressif, ou cette fille trop mesquine, qui l'esquive, citoyens des grandes villes, on se surestime, si bien sur l'écran de film, qu'est ce qui nous destine à jouer les premiers rôles, camper celui de James Dean, à trouver les autres drôles, ou juger sans modestie, cette attitude hautaine, j'ai plus de 16 lignes d'écriture contre elle, lui déclare même une guerre intestine, c'est elle qui tue l'individu moderne, son dress code est slim, ainsi que celles qui s'estiment inaccessibles, j'y pense alors que ma ville est désherbée, déserte et vide, j'y pense à l'heure ou ma ville est très zen, prends des airs timides, j'y pense et je me demande à quoi ça sert, sincèrement, j'y vis parmi des gens bien ternes, ma ville Lumière c'est Gotham City...
Je rappe quand la ville dort, je raconte ma vie morne, je rapporte des rimes d'or quand je me ballade toute la nuit dehors (x2).
La ville s'est endormi, la nuit les belles plantes rentrent, il ne reste que des orties, de sortie, rampantes, lentes, toutes en bande, assorties, pas forcément méchantes, mais aujourd'hui la légende les rend sordides, je les entends, seulement, moi aussi, les laisse en plan, fais semblant, file sans bruit, elles sont pourtant comme moi, suivant souvent le vent et la pluie, préférant l'ombre aux lumières du soleil levant, quand je m'ennuie franchement, je fuis, prend les devants, voilà vraiment comment je suis, comment je vis dans mon temps, agit comme un pur produit des maudits bâtiments, je parle aucunement de taudis, et je conduis rapidement le jour, puis marche la nuit, m'introduit tranquillement
Je rappe quand la ville dort, je raconte ma vie morne, je rapporte des rimes d'or quand je me ballade toute la nuit dehors…