J'ai toujours cette fille qui m'appelle, toute la journée, me harcèle, Lausanne, Paris ou Marseille, je crois bien que partout, c'est pareil, elle veut réduire mon sommeil, ne veut me laisser dormir sur mes deux oreilles, dois je en déduire qu'elle veut me séduire sans soleil, quelque part, elle me surveille, blanche ou noire, elle est naturellement superbe, dans son regard plein d'étoiles, j'ai voulu me perdre, entre temps, je suis devenu père, elle continue, pourtant, même si elle pue l'herbe, a m'attirer souvent pour sortir du cercle, et c'est le mal du siècle, le jus du fruit défendu se boit cul sec, et j'en profite d'une manière détendue, certes, mais je ne suis pas celui avec qui elle a prétendu se mettre, je ne suis qu'un parmi plein (d'autres) et l'atmosphère est devenue suspecte, allez, à plus mec, le matin, elle fuit comme si c'était juste fake, cette fille s'appelle la nuit, pour elle, oui, j'use lettres, elle me dit à plus mec, et agis comme si elle aurait pu juste être une fille qu'on marie, sortie d'un campus tech.. Mais elle n'est pas vraiment sage (non, elle n'est pas vraiment sage) car elle cache son vrai visage (car elle cache son vrai visage), et elle n'est pas vraiment clean (non, elle n'est pas vraiment clean), et elle n'est pas tellement digne de porter conseils Elle peut être douce et calme ou bien pénible et terrible, c'est là tout son charme, je suis amoureux d'une énigme, fille blanche ou bien noire, elle sera toujours célib, fille blanche ou bien noire, elle sera toujours très libre, fille blanche ou bien noire, elle sera toujours accessible, fille blanche ou bien noire... Toujours prête pour un périple, une histoire qui dérive quelque part sur le periph, illusoire est l'espoir qu'elle change ou prenne des rides, cette fille est toujours jeune, fun et jungle, pas timide, écoute le "machine gun funk" pour représenter Big, elle sera toujours vulgaire, et nous perd des vélib, encourage les adultères, ceux d'une paire peu crédible, accompagne les prépubères aux bulles d'air, puis les guide, pour beaucoup, soit près du tiers, vers une bière ou de la weed, entre le paradis sur Terre et l'enfer de la Bible, il faut que je récupère mes repères, mon équilibre, son élégance de panthère me rend clairement rigide, les délinquants et gangsters qui changent d'air, le pigent vite, cette fille est plus qu'étrange, fière, mélange vraiment nuisible, elle est la nuit d'un Gotham City kid.... Elle peut être douce et calme ou bien pénible et terrible, c'est là tout son charme, je suis amoureux d'une énigme, fille blanche ou bien noire, elle sera toujours célib, fille blanche ou bien noire, elle sera toujours très libre, fille blanche ou bien noire, elle sera toujours accessible, fille blanche ou bien noire..

Mais pourquoi je traine seul à 3 du mat' peut être que je broie du noir comme la plupart qui voudraient changer le monde, mais n'en n'ont pas le pouvoir, je serais pas plus mal dans un plumard, à dormir et me dire qu'on verra plus tard, mais quelque chose se passe quand je suis plus qu'à une bar d'un couplet magique, va tu me croire? Mais le boulevard s'agite, la rue palpite, j'habite à Poudlard, je suis l'Harry Potter de ma ville, ici pas de coup de barre, (mais) un coup de balai nimbus 2000 sur plus d'un trottoir, et je te fais voir mes copines, vallées, collines, j'ai, dans l'accoudoir, des rimes d'un album éponyme des Gotham roublards, mais pas de femmes cougars dans la batmobile, y en a déjà tout-par, autant que y a de loubards qui s'animent dans les boîtes ou bars, et deviennent soûlards sous barbes et sales mines, sacré samedi soir, même en semaine, ça traine et ça frime, donc voilà l'histoire, t'as l'espoir qui tombe, succombe et s'incline, sacré samedi soir, la nature humaine qui s'abîme, donc voilà l'histoire, Tis et Cross sont les Gotham City Kids qui veulent sauver le monde via les ondes... stopper nos années sombres... (X4). Mais pourquoi je traine seul à 3 du mat, j'écris sur l'une des prods du roi du clap, qu'envoie du fat, ma foi, du rap qui sera du crack pour le gars qui squatte dans un cul de sac, de l'opiacé placé sur un pur track, et un dur sack à encaisser pour le quater back, des lancers, t'en loupes 3 sur 4, une nuit blanche passée à la peinture Dark, un dimanche glacé, assez pour mettre claque sur claque, y a de quoi s'angoisser, ça pue le wack, je suis devenu blasé, lassé, calcule ap le chassé croisée de mauvais phrasés, pas qu'une blague, mais le reflet d'un globe insoutenable, d'un maudit monde immonde hélas coupable, mon discours en dit long, misons tout, cartes sur tables, et comme on supporte pas ce minable, pas de joker dans ce poker, un tas de syllabes qui glissent vers l'atmosphère comme sur une voie skiable, alerte au niveau maximal, le mal déboule, des poules aux phases finales, le mâle est saoul, son âme découle de l'animal, alerte au niveau maximal, le diable est cool et roule en cab rital, mais je viens soulever les foules, et si tu captes mal, je veux sauver mon monde via les ondes... stopper nos années sombres... (X4).

Journée courte et longue nuit, voilà la tendance du week-end, on quitte l'ambiance d'une vie saine, c'est même le slogan officiel, on sort en boîte par dizaine, on ne mesure plus les conséquences et on dépense tout notre salaire de misère, une longue séquence où je te vois dans un désert de solitude plutôt immense et concentrée sur tes verres (lunettes), et c'est plus qu'une coïncidence, puisqu'on est dans la même sphère, le même univers sombre et dense, où le calme est nécessaire, et plus grand chose n'a d'importance, on s'est laissé faire, moi j'accompagne des potes en transe qui sont venus tiser des bières, et chauffer toutes les meufs qui dansent, toi, tes copines sont derrière, et compte tenu des circonstances, on était pas censés se plaire, ça nous ai quand même arrivé, tes yeux ont dérivés sur les miens, nous ont délivré, les miens étaient rivés sur tes mains, et j'avais l'idée de t'offrir un verre, ce que tu sembles avoir validé, donc j'y vais, il est minuit, j'ai toute la nuit pour t'enivrer Journée courte et longue nuit, c'est ce qui nous concerne, journée courte et longue nuit, party ou concert, journée courte etlongue nuit, c'est ce qui fait mes cernes, journée courte et longue nuit, c'est ce qui me plait, c'est clair (x2). Je t'ai offert un verre, toi tu m'as offert une danse, et je n'ai rien pu faire d'autre que d'opérer d'urgence mes yeux grand ouverts sur tes courbes et sur tes hanches, j'ai souffert quand tu groovais sur les planches, je suis parti à ta découverte, on échange sur des discutions très ouvertes, ça a des vertus étranges, en mélangeant nos éprouvettes, on a su faire du orange, entre jaune et rouge des lumières s'est ouverte une nouvelle manche, après la deuxième et première, puis on est parti à l'heure ou rêvent les écolières, 2h30 sur le parking, 3h dans la ville, près du tiers de nos amis endormis, ont déjà éteint leur cellulaire, les autres iront se faire une after party, on récupère, car il est 3h et demi, et on a tous deux besoin d'air, puis t'as certainement envie, à cette heure ci, d'y voir plus clair, donc on se promène dans la nuit, main dans la main, les yeux aux ciel, c'est la qu'on croise un Mc, qui a décidé de faire des siennes, journée courte et longue nuit, qu'est ce qu'il fait du zèle, journée courte et longue nuit, il croit faire une scène, journée courte et longue nuit, il a l'air plus zen que n'importe qui, alors que j'ai conclu l'affaire du siècle et pas lui, journée courte et longue nuit, qu'est ce qu'il fait du zèle, journée courte et longue nuit, il croit faire une scène, journée courte et longue nuit, il a l'air plus zen que n'importe qui, le genre de mc qui envoie ses vers cul sec Journée courte et longue nuit, c'est ce qui nous concerne, journée courte et longue nuit, party ou concert, journée courte et longue nuit, c'est ce qui fait mes cernes, journée courte et longue nuit, c'est ce qui me plait, c'est clair (x2)