Des gouttes de pluie tombent, donnent le tempo, le rythme qui compte pour quiconque fredonne un air chaud, même sous Kanterbrau, la Lune éclaire les badauds, la brume épaissit le tableau, la blonde ou brune s'écume comme s'écoule une rivière d'eau (cool), je rime et que faire d'autre à 4 du mat, je tente de gratter plein de mots, tu rentres de boîte ou sors du bar, et me dis que j'ai loupé plein de choses trop formidables, j'y ai gagné en métaphores qui claquent et belles proses jazz à la Xavier Belrose, mon auditoire n'est pas la jolie place de Melrose, mais la faune et la flore du soir qui s'exposent, les fleurs du mal qui éclosent, le nombre d'individus bizarres qui explose, c'est souvent dans ce bazar que le blizzard me fournit ses doses d'inspiration, me les pose en soufflant fort sur mon visage, dépoussiérant les épaules, le plus souvent, quand j'envisage de sérieusement laisser le rôle, et c'est un drôle d'apprentissage, quand tout le message s'écroule, on tourne la page et c'est tout.... j'écris ce que le vent me souffle, je décris ce que la pluie me dit, la nuit peut te rendre ouf quand elle t'appelle depuis l'après midi (x3) On tourne la page et c'est tout, on ouvre la cage, et ses fauves, bien que sauvages, parfois sont sages et ne se sauvent pas davantage, dis moi ou l'inspi se trouve, elle se faufile et prend le large, dis moi ou s'inscrit le groove, sur les feuilles, mais toujours en marge, parfois ça marche et c'est cool, d'autre fois, ça foire et ça rend barge, mais toutes les fois, tu vois que ma démarche est lourde, ma trajectoire vise les boulevards et les routes, passe par la déroute, le naufrage et les doutes, les pensées larges ou bien sûr les idées courtes, j'attend que le vent me parle, fasse plaisir à mes esgourdes, de tant de charmes, mais la nuit est restée sourde, juste les sirènes des gendarmes et ce petit couple, et le souvenir que j'en garde, entre les gouttes, c'est le mystère de Gotham que je pouvais résoudre, si c'est la dernière marche que j'entame, je la rend très souple, avant de rentrer chez moi dans le calme pour écouter du C.Woods, si c'est la dernière marche que j'entame, je la rend très soul, superfly, un exorciste très doux, qui a des Roots.

Laisse moi faire...le bilan d'une année, ou celui d'une nuit passée à driver dans l'allée, invité, je suis arrivé sans tarder, je voulais sauver le monde, mais je crois que j'ai seulement tirer sans regarder, une virée sans parler du futur, car je vivais dans le passé, ça durait deux secondes, mais je sentais que cette direction m'allait, mon esprit vagabondait, sans que la ville ne puisse sans emparer, sans qu'il divague et tombe dans les profondes humiliations passées, une direction classée dans la section des films d'action ratés, ça peut pas durer, mais je rappe jour et nuit, ensuite je cours et fuis, loin des sales parcours ou ennuis, prend tous les raccourcis, vraiment pas envie d'être confronté au danger ou d'affronter la vie, plus facile d'être beatmaker ou Mc, mais cette fois ci, L'heure est trop tardive pour squatter le parvis, l'heure est arrivé de changer d'avis, arrêter de dériver, comme je l'ai déjà dit, vraiment pas envie d'être confronté au danger ou d'affronter la vie, cette fois, c'est clair, mais pas d'éclair de génie, entre vent et pluie... C'est juste un moment de lucidité, où je laisse tomber la stupidité, et réfléchis avec humilité, c'est juste un moment de lucidité, où je laisse tomber la stupidité et repense à toutes les facilités... C'est plus facile d'arpenter ma ville en disant qu'elle est pourrie, sans avouer qu'elle a nourrit tout le vrai travail de fourmi que j'ai fourni, plus facile d'enchaîner les courtes journées avec les longues nuits, que de faire la contraire, ça donne le tournis, plus facile de répondre à cette fille qui nous nuit mais qui sourit, que de se rappeler que c'est à cause d'elle qu'on s'oublie, et s'assouplit, c'est bien plus facile de se taire, de garder le mystère sous pli, que d'avertir tous les frères de ce qu'on subit, et c'est aussi plutôt facile de dire on, d'être une vraie Bulle de savon, hors de son salon, traiter ceux qui font leur métier de sale con, c'est plus facile d'être à fond dans le rap et le son, faire des leçons, plutôt qu'être soi même dans le domaine de l'introspection, c'est plus facile quand je me promène sans avoir de direction, que d'aller du point à au point B avec une vraie mission, c'est plus facile quand les heures défilent depuis l'introduction, c'est plus facile d'être un vainqueur s'il y a pas de compétition, c'est pas une révolution... mais juste un moment de lucidité, où je laisse tomber ma stupidité, c'est juste un moment de lucidité, où je laisse tomber ma stupidité, et réfléchis avec humilité alors que le jour va se lever

DANS LA VILLE DE GOTHAM CITY, on vit comme on meurs, on rit comme on pleure, en rythme, en douceur, en gris, en couleur, de minuit à 5h, T.I.S ET CROSS Y, DJ et rappeur, Mc beatmaker illuminent ton cœur, éliminent tes peurs, GOTHAM CITY KIDZ, aka G6K mais si t'apprécies pas le résultat, tu fais une erreur, 2015 et 16, nos années principales, assez parlantes musicalement, on s'étale sur nos vies d'auteurs, HIP HOP, SOUL ET JAZZ, sont dans mes phases, sont dans mon flow, dans mes phrases, sont dans la forme et le fond, tu l'effaces pas juste au marqueur, B BOY ET FLY GIRL, sont dans mes traces, venez donc, on met les gaz la ou la fête est parfaite et les masses sont de bonne humeur, SUPERSTAR, SUPERHEROS, super actif, on use, et on abuse des superlatifs pour venir jouer les sauveurs, SUPERSTAR, SUPERHEROS, super active, la rue salue ma venue, a su faire la dif avec les imposteurs